Vent de terre toute la semaine. Petit coef par là dessus. De quoi se réjouir d’avance pour la plongée programmée le dimanche. Le vendredi tout semble encore parfait.
Sauf que la météo nous a fait son caprice, et samedi sous un temps magnifique et une mer des plus belles, les prévisions se dégradent. Grrr le vent tourne au Nord force 4-rafale de 5.
Ça n’a pas raté, la mer était légère houleuse et alors qu’en surface l’eau semblait claire, au fond, c’était la nuit (dixit Christophe, qui nous a dit 3 fois qu’il était content de sa lampe et que j’ai pensé aux piles)
C’est comme ça la Manche…
Pour certains ce n’était que fer déchiqueté. Il faut dire que l’épave accuse un âge vénérable en ayant fêté en février ces 100 ans. Le Au Revoir, mérite pourtant une visite.
Les roues à aubes sont encore sublimes, on peut y croiser quelques taquets d’amarrage, le reste d’un moteur (probablement auxiliaire compte tenu de la petite taille pour cet ancien paquebot de 85m).
Côté faune et flore, « on a vu pas mal de choses par rapport à la faible visibilitė » (dixit Julie). En effet, ce n’est pas la dizaine de homards qui vont la contredire. Bien sûr, il faut rajouter là-dessus, quelques tourteaux, étrilles et bouquets, des blennies toujours aussi mutines et des petites coquettes furtives. Éponges et superbes œillets de mer. Pour les plus chanceux, une minuscule mais très jolie antiopelle (limace à papilles bleutées et extrémités blanches) et un petit turbo qui pensait passer inaperçu en épousant le forme et la couleur d’un tube.
Bon il ne manquait presque que le soleil et un peu moins de houle pour Mélanie.
Photo récoltée avec l’accord du Grieme sur leur site www.grieme.org, que je vous invite à visiter si l’histoire de cette épave et de ces voisines vous intéresse